jeudi 2 juin 2016

Exposition du travail des élèves à la Galerie Municipale Jean Collet à Vitry-sur-Seine du 2 au 5 juin 2016

Venez découvrir du 2 au 5 juin 2016
le magnifique travail des élèves du lycée Jean Macé à la Galerie Municipale Jean Collet 
de Vitry-sur-Seine pendant l'évènement « L'art en actions ». 


La galerie est ouverte tous les jours de 13h30 à 18h.
Gratuite et ouverte à tou(te)s ! 
59, av. Guy-Môquet 94400 Vitry-sur-Seine

On vous y attend nombreux !

jeudi 24 mars 2016

Portes ouvertes ... Et enthousiasme collectif.

Premier "test" grandeur nature pour toute l'équipe engagée dans le projet ...

Les Portes Ouvertes !

Au delà des quelques difficultés matérielles qui nous ont obligées à user du "système D" pour être prêt le "jour J" et qui ont fait "monter la pression" jusqu'au dernier moment, force est de constater que ce "test" a été très concluant.

D'une part, la fréquentation du site Pierre Sémard, en général et de la "Chambre de réenchantement", en particulier, a été très importante mais au delà de la curiosité ou de l'intérêt suscité par cette réalisation, c'est l'enthousiasme et la disponibilité de tous les acteurs du projet qui ont été remarqués.

Les élèves, en premier lieu, qui se sont impliqués de bout en bout et qui sont venus en dehors de leurs horaires de cours habituels (y compris le samedi matin) afin que tout soit prêt.

Les Professeurs, bien sur, qui ont entretenu et amplifié cette dynamique collective.

Mais aussi, les autres personnels (Chef des travaux, Ouvrier d'entretien, etc ...) qui ont fait plus que prêter "main forte" en participant à ce projet auxquels ils n'avaient pas été associé auparavant.

Des classes, qui n'avaient jamais franchi les portes du site P. Sémard, sont venues.

Des familles de nos élèves Chaudronniers, surprises devant l'enthousiasme de leurs enfants sont venues, elles aussi, pour voir "ce qui pouvait bien pousser" leurs enfants à venir au Lycée le samedi matin.

Au final, d'un visage contrarié en début de semaine, à un large sourire le samedi matin, Marie Christine Mazzola, l'Artiste au centre de cette effervescence, avait tous motifs d'être satisfaite du résultat.

Une belle journée avec des portes "largement" ouvertes !






jeudi 17 mars 2016

Préparatifs des Portes Ouvertes en photos

Ou les débuts du réenchantement ...

Hervé prépare le plafond où vont être accrochées prés de 300 ampoules. Ampoules qu'il faut "sercler" heureusement que nous sommes nombreux car c'est un peu long !

Les animaux sortent petits à petits de l'atelier, bravo les Chaudronniers, le résultat est impressionnant.





samedi 13 février 2016

SORTIE À LA GALERIE MUNICIPALE JEAN COLLET DE VITRY-SUR-SEINE

Hier, nous sommes allés visiter l'exposition de

Paul Pouvreau - Variations saisonnières

"Variations saisonnières" présente des œuvres récentes et plus anciennes de Paul Pouvreau, oscillant entre description et fiction...

Depuis quelques années, Paul Pouvreau s’attache tout particulièrement à l’étude des formes variées des emballages et à leurs effigies, comme autant de signes visuels dialoguant avec notre espace quotidien. Ce « recyclage visuel » s’agence alors principalement dans ses espaces photographiques, au sein desquels, insidieusement, « les signes deviennent des choses tandis que les choses deviennent signes ».
Sortie très intéressante et très bien menée par Christophe qui a amené les élèves à décrypter les images, en prenant le temps de leur expliquer comment elles se composent !!






lundi 8 février 2016

UN JOUR DE GRANDE ÉMOTION.

Il y a quelques temps de cela, je me suis introduite dans l’atelier des élèves chaudronniers pour enfin découvrir cet univers – c’est l’un des avantages de notre profession – découvrir de nouveaux territoires, savoir-faire.

Voilà bien longtemps que j’avais envie de franchir les portes !

Accompagnée de mon fidèle appareil photo et de Yan Rodrigues (l’un des professeurs) qui me fait visiter le lieu, ses machines, son organisation interne ! Je franchis la porte !

Au grès des cadres ou de l’envie de saisir telle ou telle image, je me mets à déambuler. Et le temps file à vive allure – pff – il est presque l’heure ! - Fascinée, j’en ai perdu la notion du temps… Je commence à ranger mes affaires, et là, les élèves m’appellent. Je les rejoins. Je vois une grosse machine qui découpe une plaque de fer, en mille morceaux, de formes et de volumes différents, c’est magique à regarder ! Elle va vite, elle est d’une précision folle, elle s’active ! Et nous et bien nous la regardons agir… Elle effectue des circonvolutions, des retours à la ligne peut-on dire (…), elle danse face à nos yeux, dont les miens ébahis !

Les élèves sont heureux, apparemment elle fait exactement ce qu’ils lui ont demandé !

Nous voilà face à ces morceaux épars, ils les détachent ! C’est brûlant !


Qu’elle n’est pas ma surprise : en fait ils ont travaillé 5h à l’élaboration de la maquette de notre premier animal : un mouton ! Une vive émotion m’envahit, je suis heureuse, touchée, émue de voir notre rêve commencer à devenir réel !





mardi 19 janvier 2016

Sortons un peu !

Nous avons commencé la résidence de Marie-Christine par une promenade dans la zone industrielle des Ardoines, afin de faire connaissance autrement que dans une salle de classe ! Ce mois-ci nous continons nos pérégrinations vitriotes par le biais de ses lieux culturels.

Le vendredi 15 janvier à 14h30, les 3 classes de chaudronniers et la classe d’électrotechniciens assisteront à une représentation de Virtuel ! mise en scène et écrite par Eric Ferrand.

VIRTUEL ! envisage avec humour et dérision notre relation actuelle et future au numérique. En plaçant l’action dans un futur très proche, Éric Ferrand met en évidence les situations burlesques liées aux modifications comportementales, relationnelles et intimes. Un spectacle visuel et sonore, visionnaire et cruel car vraisemblable...

Dans un futur proche, un homme vit seul au milieu de son monde virtuel, fait de dispositifs informatiques personnalisés où les ordinateurs obéissent à ses gestes, à sa voix et à sa pensée. Son quotidien est fait de jeux en ligne, de réseaux sociaux, de gymnastique avec coach virtuel… Face à ce manque de perspectives, il va tenter de devenir le « Buzz du Jour », s’improvisant compositeur assisté par ordinateur, puis chorégraphe manipulant son propre avatar, grâce à des outils numériques simples.

Après le théâtre, l’art contemporain nous tend le bras à quelques patés de maisons du lycée à la Galerie municpale Jean Collet
Paul Pouvreau - Variations saisonnières


17 janvier - 28 février 2016

"J’ai un peu de mal à proposer une définition de mon activité artistique, si ce n’est que celle-ci ne se résoud pas par rapport à un sujet, à une thématique ou encore à un concept.
En termes simples, je ne travaille pas sur quelque chose mais avec les choses et parmi elles. Ces choses sont principalement des objets et depuis quelque temps ce qui les contient ; leurs emballages. Le geste artistique consiste d’une certaine façon à recycler au moyen de différents médiums (photographies, vidéo, dessins, installations) l’omniprésence de ces formes et signes, dès lors qu’ils n’ont plus d’usages et laissés à l’abandon. C’est à partir de cette proximité insignifiante des matières et objets dénués d’affects que le travail s’élabore. Comme il n’y a pas d’imaginaire pré-établi, c’est dans l’espace de la bricole et du bricolage souvent précaire, que se construisent des situations à la fois drôles et absurdes, graves et signifiantes. Les photographies ou représentations qui résultent de ces situations  oscillent sur le seuil du vraisemblable et de l’invraisemblable. Un peu comme les deux faces d’une image. D’un côté celui de son avers composé de cette surface sensible propice à la projection, avec son pouvoir d’illusion et de fascination.  Et de l’autre, son envers composé de la matérialité de son support, cet écran fait de papier ou de matériaux autres. Car toute image est portée par un support; quel qu’il soit.
Ainsi, le travail pourrait se définir comme une scène de théâtre, où se joue simultanément sous la forme d’une tragédie un peu risible, un principe d’accord et de désaccord entre le réalité de l’image et les fictions qu’elle « envisage » du réel."

Paul Pouvreau